Selon les données du rapport, l'économie tanzanienne se porte comme un charne alors que l'économie mondiale devrait croître de 3,8 % en 2023.

Au milieu des inquiétudes croissantes concernant l'économie mondiale, les menaces liées au climat, la crise en Ukraine et les conséquences cumulatives de l'épidémie de COVID-19, une étude récente a révélé que les risques pour l'économie de la Tanzanie étaient relativement faibles.


Selon le Rapport sur la Stabilité Financière de la Banque de Tanzanie (BoT), le climat macroéconomique favorable, la reprise de l'activité économique des entreprises et les initiatives politiques du gouvernement ont été les principales raisons de ce risque modéré.

La reprise de l'activité économique, l'augmentation des revenus familiaux et l'assouplissement des normes de crédit par les banques ont été les principaux facteurs ayant permis de maintenir les risques pour les particuliers et les entreprises non financières à un niveau acceptable, selon l'étude.

Selon les données du rapport, l'économie mondiale devrait croître de 3,8 % en 2023 en raison de la crise financière en cours, du conflit en Ukraine et des impacts cumulatifs de l'épidémie de COVID-19. Malgré les chocs extérieurs, la performance de l'économie intérieure est restée stable. En 2022, les économies intérieures de la Tanzanie continentale et de Zanzibar ont augmenté de 4,7 % et de 5,4 % respectivement, selon l'étude. La reprise de l'activité économique et les investissements constants du gouvernement et du secteur privé ont contribué à cette croissance.

De plus, l'étude révèle que l'économie devrait croître de 5,2 % pour la Tanzanie continentale et de 7,2 % pour Zanzibar en 2023, respectivement. Cette prévision a été rendue possible grâce à de meilleures conditions commerciales, à la rentabilité de l'industrie bancaire, à la disponibilité de liquidités pour financer des projets et aux investissements gouvernementaux dans l'infrastructure. Le document note que malgré le pronostic optimiste, l'expansion de l'économie intérieure reste vulnérable aux risques liés à l'évolution de l'environnement, à la poursuite de la guerre en Ukraine et à des conditions financières plus strictes. L'augmentation du revenu disponible a entraîné une réduction du risque familial.

Selon l'étude, malgré les difficultés liées à l'épidémie de COVID-19, aux conditions financières difficiles et aux répercussions de la guerre en Ukraine, le système financier intérieur est resté solide, robuste et stable en 2022.