Les déclarations de Lula étaient une critique subtile de son prédécesseur de droite, Jair Bolsonaro, qui n'a jamais visité l'Afrique au cours de ses quatre années à la présidence. À la suite d'une campagne électorale très disputée, Lula a été investi président du Brésil en janvier 2023. Entre 2003 et 2010, le vétéran de la politique de gauche a conduit le pays lors de plusieurs voyages en Afrique.

Cette année, le président brésilien a déjà effectué une brève visite au Cap-Vert. Il a donné la priorité à l'amélioration des liens avec le "sud global" dans la politique étrangère de son pays. "Lors de mes deux premiers mandats, le continent africain avait été une priorité. J'ai visité l'Afrique 12 fois dans 21 pays différents", a déclaré Lula.

Malgré la politique étrangère inclusive du Brésil, selon des sources d'information brésiliennes, le gouvernement n'est pas intéressé par l'extension de l'adhésion aux BRICS, contrairement à la Chine et à la Russie.

À la suite du sommet en Afrique du Sud, le président brésilien poursuivra sa tournée africaine, en faisant escale en Angola et à Sao Tomé-et-Principe pour assister à une conférence de la Communauté des pays de langue portugaise. L'Éthiopie et l'Algérie ont présenté des arguments convaincants en faveur de leur adhésion aux BRICS au cours des deux derniers mois. L'Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, a demandé l'opportunité de bénéficier du statut de pays BRIC.

Un mois plus tard, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré à Ennahar TV que son pays avait soumis une demande d'adhésion à l'organisation des BRICS, ainsi qu'une demande pour devenir membre actionnaire de la Banque des BRICS en versant 1,5 milliard de dollars. L'Algérie s'efforce de diversifier son économie et de renforcer ses liens avec des pays tels que la Chine.